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Le rapport annuel de l’association vient de paraître, il dresse un état inquiétant devant la montée de la pauvreté en France et démontre, preuve à l’appui, qu’il est impossible aux ménages en difficulté de ne pas sombrer dans le surendettement.
L’objectif de cette nouvelle étude était de permettre à l’association de mieux saisir l’origine des ressources de leur public mais aussi de cerner le ratio entre dépenses contraintes et dépenses choisies.
Avec un revenu moyen qui se situe autour de 548 euros mensuel (1), le paiement des charges obligatoires représente 68% du budget et laisse 250 euros au foyer pour les dépenses alimentaires, vestimentaires, médicales et le règlement des dettes accumulées… Il leurs est donc mathématiquement impossible d’éviter la situation de surendettement !
70% du budget mensuel est consacré aux charges courantes telles que les frais de scolarité et/ou de garderie, les dépenses d’énergie (EDF, eau), les charges locatives (loyer + charges), les assurances, la mutuelle (lorsque la famille en possède une), les frais de transport (essence ou ticket de transport en commun), les factures de téléphonie.
Les 30% restants sont entièrement alloués aux achats alimentaires, vestimentaires et médicaux et ne permettent en aucun cas de prévoir l’avenir en épargnant. Ainsi donc, à la moindre dépense imprévue, l’équilibre précaire du budget s’effondre entraînant des frais bancaires (prélèvements rejetés, chèque impayé, frais d’huissier etc…). L’accumulation de ces frais provoque un effet boule de neige qui enfonce progressivement le couple dans des dettes que les revenus ne permettent pas de payer.
Le rapport pointe également le manque d’informations des ménages quant aux aides ou aux acteurs sociaux clés. En témoigne, selon les auteurs, la très lente progression du RSA (Revenu Minimum d’Activité), la méconnaissance des dispositifs de soutien (CMU, aides à l’énergie…) ou encore la faible présence d’équipements sociaux de proximité tels que les crèches, les dispensaires, les transports, les garderie etc..
Pour la seconde année consécutive, le nombre de personnes en situation de pauvreté augmente pour atteindre le chiffre de 1 480 000 personnes accueillies par l’association du secours catholique, soit une hausse de 2.1%.
Parmi les situations les plus fréquentes, on trouve une part grandissante d’actifs qui représentent 62% du public. Les couples avec enfant, les jeunes et les femmes comptent également parmi les catégories en forte augmentation. A ce jour, 55.1% du public sont des femmes.
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MERCI à tous ceux dont le Secours Catholique qui nous soutiennent et nous apportent un peu de réconfort, car lorsque nous déposons un dossier de surendettement, nous nous culpabilisons au point de ne plus penser à nous pour se vêtir, se nourrir. MERCI !
Merci de ces informations. Le témoignage de Virgine sur le site Web du Secours Catholique est éclairant : « Virginie tient son budget avec les dents » (http://www.secours-catholique.org/article8101.html)