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Selon le dernier rapport de l’INSEE, 13% de la population française vit avec moins de 949 euros par mois (seuil de pauvreté monétaire).
Alors que le niveau de vie moyen des français avoisine pour 2008, un montant de 1580 euros par mois, soit 18 990 euros par an, la tranche des plus riches affiche des revenus annuels supérieures à 35 500 euros. Ils représentent 10% de la population, soit à peu près la même proportion que les habitants les plus pauvres dont les revenus annuels approchent les 9276 euros, soit 773 euros par mois.
Selon le rapport, « En 2008, les 20% des personnes les plus aisées détiennent 38,3% de la masse des niveaux de vie, soit 4,2 fois celle détenue par les 20% des personnes les plus modestes ».
Malgré la dure réalité décrite par ces chiffres, l’Insee précise que les statistiques restent approximativement identiques aux années précédentes (en 2007, 13.4% des français vivaient en dessous du niveau de pauvreté). Pourtant, dans son étude sur les ‘Revenus et le patrimoine des ménages’ parue en avril 2010, l’institut notait que la moyenne des très hauts revenus a augmenté ‘plus rapidement que (celle) de l’ensemble de la population’ contribuant ainsi à creuser les inégalités ‘par le haut’. Selon cette même source, le nombre de personnes riches a fortement augmenté entre 2004 et 2007, 70% d’entre elles gagnaient alors 500 000 euros par an et 28% plus de 1 000 000 d’euros.
Si l’on ajoute à ces chiffres, le constat alarmant de la plupart des associations d’aides au plus pauvres qui affichent des taux de fréquentation de plus en plus élevés, on peine à comprendre que le niveau de pauvreté n’ait pas évolué. Le rapport de l’association du Secours catholique affirmait en effet que le nombre de bénéficiaires avait progressé de 2.3% entre 2008 et 2007 (1).
En ces temps d’hypercommunication, la bataille des chiffres fait rage et l’on se rend compte, non sans un certain cynisme, que les statistiques semblent devenues aussi subjectives que les opinions.
En effet, dans son dernier rapport (2), l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) affirmait que la situation des plus vulnérables s’était dégradée : le nombre de personnes vivant avec 602 euros par mois, c’est-à-dire 40% du revenu moyen, a progressé de 2.1% à 3.1% en moins de 10 ans.
Il précise également que, compte tenu de la crise actuelle et du million de personnes qui seront en fin de droit assedics en 2010, le risque d’irréversibilité de la pauvreté est grand.
Les familles monoparentales sont les foyers les plus durement touchés par cette réalité : elles sont en effet 2.3 fois plus nombreuses à vivre en dessous de seuil de pauvreté. Les chômeurs et les immigrés sont les autres victimes.
Lorsque l’on sait que la grande majorité des familles monoparentales est constituée de femmes avec leurs enfants et que ces dernières sont également plus exposées au risque du chômage, ne faut-il pas en conclure que la pauvreté tend largement à se féminiser ?
En effet, dans le rapport cité ci-dessus, le Secours catholique affirmait que 54.4 % de leurs bénéficiaires étaient des femmes.
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depuis 3ans j’ai fait racheter mes crédits par la banque de france mais malgès tout les échéances sont trop élevées je me suis mis en rapport avec eux mais ils ne veulent pas baisser j’aimerai savoir si un organisme pourrai racheter mes crédits pour que je puisse avoir 900 euro par moi et non 1400 j’aimerai pouvoir vivre heureuse et non sur la crainte des huissier merci de me repondre