Cependant, le Sénateur ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Ses propositions sont insuffisantes et devraient être accompagnées de 2 chantiers qui m’apparaissent prioritaires :
1) Mieux éduquer financièrement nos concitoyens
Il convient d’éduquer les futurs consommateurs en les formant dès le plus jeune âge à la gestion d’un budget familial. On ne parle jamais d’argent à l’école. Résultat, nos concitoyens souffrent d’illettrisme financier. C’est cette malheureuses ignorance qui permet aux maisons de crédit de vendre des crédit revolving dans les allées des supermarchés. Le marketing bancaire fait le reste : le crédit est habilement déguisé en une bien innocente « réserve d’argent » pour mieux convaincre le chaland.
2) Mettre en place un fichier central des crédits accordés
Contrairement à une idée largement répandue, il n’existe en France aucun fichier centralisant l’ensemble de vos dettes. Incroyable mais vrai, les banques ne savent combien de crédits vous avez déjà souscrit ! Si vous allez à la Société Générale demander de l’argent, elle ignore que vous avez déjà emprunté chez Cofidis !
Chaque mois, il y a près de 15000 dossiers de surendettement déposés auprès des commissions de la Banque de France. Pour lutter contre ce fléau, l’idée d’un fichier central (appelé « fichier positif ») fait son chemin.
Le législateur doit agir pour que les ménages les plus fragiles ne soient pas asphyxiés par de nouveaux crédits proposés par des banques ignorant tout du niveau d’endettement réel de leurs clients. Il faut obliger les banques à consulter obligatoirement le fichier central avant d’accorder un nouveau prêt. Ainsi, les banques ne pourront plus dire : ‘ »nous ne savions pas ».
Source : Jean Christophe CAPELLI
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Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage des Conditions Initiales à l’Identique
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