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Dans leur rapport sur la tarification des services bancaires Georges Pauget et Emmanuel Constans soulignent un «déficit de prise en charge adaptée et de prévention au bénéfice des clientèles fragiles » ainsi que des frais de gestion quotidienne des comptes bien plus élevés que ceux de nos voisins Européens.
D’après les auteurs, la raison provient de la densité du réseau bancaire français : Sur notre territoire, on compte 0.7 agences et 0.8 distributeurs pour 1000 habitants contre 0.5 et 0.7 dans les autres pays européens. Pour être rentables, les banques ont besoin de créer une relation client durable et riche, c’est pourquoi elles ont tant développé les services bancaires (le nombre moyen de produits vendus par agence est supérieur de 31% à celui de nos voisins).
Les habitudes de consommation des français en matière de produits bancaires permettent également le quasi monopole des banques. Les ‘banques directes’ ne représentent que 2% du marché alors que 40% des habitants ont recours à la gestion de leurs comptes via Internet ou le téléphone : Ce sont donc les établissements classiques qui se sont positionnés sur ce créneau au détriment de la diversification des structures. Enfin, nous sommes 98.4% à faire appel aux banques alors que le taux de bancarisation européen est seulement de 80%.
Le rapport souligne les récents progrès des banques dans trois domaines : la transparence, la mobilité bancaire et enfin, l’accès aux bas revenus. Chaque établissement a désormais l’obligation d’afficher ses tarifs en agence et sur Internet, de signaler les frais de manière visible sur les relevés (notamment par l’adoption d’un code couleur) et de créer un service interne d’aide à la mobilité bancaire. La procédure de droit au compte a été facilitée, les frais relatifs aux incidents de paiement ont été plafonnés, les moyens de paiement alternatif au chéquier ont été développés tout comme les cartes à autorisation systématique (5,5 millions en 2004 contre 8,5 millions en 2009).
En revanche, les auteurs regrettent l’emploi d’un vocabulaire complexe ainsi que la trop grande diversité des thèmes qui complique la comparaison des offres bancaire. Les établissements proposent également trop souvent leurs services sous forme de forfait ou de pack qui ne répondent pas aux besoins des clients, notamment les moins fortunés.
Enfin, beaucoup de banques se sont contentées d’aligner leurs tarifs sur le haut des plafonds et n’ont pas remédié à leur ‘cascade de frais’ en cas d’incidents de paiement.
Parmi le panel de solutions présentées par les auteurs, plusieurs sont particulièrement destinées aux bas revenus :
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les commissions d’interventions sont multipliées pour compenser la baisse des montants.